Les 1ers Etats Généraux de la Santé en Régions
23 juin 2011, Abbaye de Fontenay, Bourgogne
Véritable Salon des Entrepreneurs en Santé, les 1ers Etats Généraux de la Santé en Région invitent patients et associations, usagers du système de santé, professionnels de santé et leurs représentations syndicales et ordinales, producteurs de soins (industriels du médicament ou des dispositifs médicaux, solutions de services, établissements hospitaliers ou médico-sociaux) pouvoirs publics et payeurs et élus locaux à apporter leurs contributions au débat régional et à l’optimisation du système.
Sessions de posters
Les débats des tables rondes ont été entrecoupés par deux « sessions de posters », deux heures durant lesquelles les participants ont pu discuter des 61 projets locaux présentés, découvrir les acteurs et les fonds mobilisés à cette occasion, les échelles, les domaines d’actions, les populations cibles, mais aussi les bilans comprenant à la fois les réussites et les difficultés rencontrées. Ces 61 projets, de Bourgogne et d’ailleurs, ont ainsi mis en lumière de façon didactique et concrète les différents aspects de l’innovation (thérapeutique, organisationnelle et technologique) traités durant les tables rondes.
Des projets variés
Plus précisément, sur ces 61 projets, 26 s’attaquaient à la réorganisation des soins et à l’adaptation des services aux populations, 19 concernaient le dépistage, la prévention, ou plus généralement l’instauration d’une écoute et d’un dialogue entre usagers et professionnels, 9 se concentraient sur la formation et la sensibilisation des professionnels à certaines maladies ou nouveaux modes de traitements, alors que deux concernaient la formation des patients et que trois étaient des projets d’études et de recherche. Enfin, deux projets cherchaient à diffuser l’utilisation de nouvelles technologies au service des usagers du système de santé. La diversité des territoires invités à ces Premiers Etats Généraux de la Santé en Régions et celle des actions menées sur le terrain ont ainsi permis de démontrer que l’échelon local regorge de bonnes idées à exploiter plus avant et potentiellement à répliquer à plus grande échelle.
Comment passer du local au global ?
Cependant, ces sessions ont témoigné du fait que les acteurs locaux sont souvent confrontés à des difficultés pour pérenniser leurs projets et passer du stade de l’expérimentation au développement. Ces difficultés peuvent être dues à un manque de financements, de moyens de communication, mais aussi parfois à un manque d’encouragements et d’intérêt de la part des centres de décision. Globalement, la journée s’est donc voulue le cadre d’importation et d’exportation de ces idées, afin de leur donner une plus grande portée et de leur offrir la visibilité qui leur fait parfois défaut.